Unis pour les félins, agissons !

L'association Planete Tigre s'engage à mettre en oeuvre tous les moyens possibles afin que le tigre de Sibérie, le tigre de Sumatra et le tigre du Bengale (ou tigre royal) se perpétuent. Il fallait un commencement : l'Inde nous ouvre une porte, et c'est là-bas que le tigre du Bengale peut survivre.

Planete Tigre est le début d'un projet de longue haleine, en coopération avec ceux qui connaissent le terrain et s'investissent, chaque jour, de façon conséquente.

Notre crédibilité consiste en l'élaboration de structures, sur place, doublé d'une aide très concrète.

Comme celle qui consiste à équiper les Rangers et Forests departments : vêtements et chaussures adaptés à leurs missions, véhicules appropriés pour leurs déplacements, pose de clôtures, entretien et surveillance des parcs existants afin d'éloigner les braconniers.

Le tigre du Bengale, sous-espèce la plus répandue en Inde, est menacé d'extinction, d'une part par le rétrécissement sinon l'absence de son habitat naturel, d'autre part par la surpopulation du pays.

En protégeant les tigres, nous encourageons la création d'aires protégées pour qu'ils survivent dans leur milieu naturel. Ce qui équivaut à souligner qu'entre faune et flore, il y a une interdépendance qui, à l'heure actuelle, est primordiale ! Laisser les espèces animales en vie est un acte de prise de conscience. Il ne s'agit pas de simple compassion mais de conserver un juste équilibre naturel, vital à une harmonie dont nombre d'ONG font état.

Sauvegarder le tigre du Bengale, c'est par exemple la mise en place de couloirs de migration sécurisés, en partenariat avec les autorités indiennes. Ce sont alors des réserves « tampons » qui verront le jour, favorisant ainsi le maintien des réserves existantes, d'autant que le tigre du Bengale vit actuellement en-dehors de ces zones, puisque victime d'un braconnage intensif.

La mise en place de ces corridors nécessite des appuis financiers. Ils préserveront la reproduction du tigre, selon son espèce, évitant une consanguinité, néfaste à leur survie sur le long terme.

Nos objectifs sont simples.

Libérer des moyens financiers, mettre un terme au braconnage et au trafic illégal, restaurer les habitats naturels des derniers tigres. Ces actions requièrent une mobilisation intelligente de la part de tous, et ce, pour une grande cause : la survie des tigres et la préservation de l'écosystème.

Sauver les tigres passe aussi par l'éducation des enfants.

Notre association porte le projet "Tigres, les enfants de l'espoir". Il s'agit-là d'un programme éducatif destiné aux enfants des populations vivant en présence des tigres, en partenariat avec la Wild live trust of India. L'idée est simple : sensibiliser une grande partie des enfants vivant à l'intérieur des réserves ou à proximité, avec cette volonté de leur faire comprendre qu'il est indispensable de protéger et de sauvegarder les tigres dans leur milieu naturel. Ce programme nous permet de collecter des informations sur les comportements ou agissements de certains villageois, parfois enclins au braconnage ou à l'emprisonnement des félins.

A terme, Planete Tigre souhaite étendre le projet aux 13 pays dans lesquels les tigres sont recensés, comme la Russie.

Ce que nous avons déjà réalisé sur place.

Financement d'un télécopieur professionnel pour Belinda Wright (WPSI) en Inde, achats de plus de 600 paires de chaussures de sécurité pour les Forest Departments et Rangers, indemnisation de plus de 120 villageois indiens (sur trois années)... Voilà concrètement ce que Planete Tigre a réalisé ces dernières années.

Planete Tigre n'agit pas seule.

Outre de nombreuses réunions avec le ministère de l'Environnement ou avec Interpol, l'association Planete Tigre est en relation étroite avec des ONG internationales, sans oublier les représentants des polices de treize Etats.

Cette collaboration passe aussi par de grands moments médiatiques, comme en février 2014, à Paris, au pied de la Tour Eiffel, en compagnie de Nicolas Hulot lors de la destruction de plusieurs tonnes d'ivoire de contrebande.